15.02.21 – revue Les Moments littéraires

Le 45e numéro des Moments littéraires, revue de l’écrit intime, est consacré aux diaristes belges. Aux côtés d’écrivains tels que Diane Meur, Luc Dardenne et Maurice Maeterlinck, Stéphane Lambert y publie ses récents carnets du printemps-été 2020 sous le titre Se tenir au bord du fleuve.

Les Moments littéraires, n° 45, broché, 13 x 20,5, 250 pages.
Parution : 15 février 2021.

 

Claire Devarrieux dans Libération

24.01.21 – France Culture / L’Expérience

Diffusion le dimanche 24 janvier 2021 à 22h du documentaire :

Se tenir au bord du fleuve

Une Expérience signée Stéphane Lambert,

réalisée par Marie-Laure Ciboulet

A 46 ans, l’écrivain Stéphane Lambert relate la crise de milieu de vie qu’il est en train de traverser. Pendant plusieurs mois, ce qu’il entreprenait auparavant avec ardeur, il ne l’a plus fait qu’au prix d’un très grand effort, allant jusqu’à remettre en question la voie qu’il avait tracée et son long investissement dans l’écriture.

Cette torpeur s’est installée insidieusement au gré d’événements cruciaux qui marquent le « midi de la vie » : la mort du père que l’auteur avait perdu de vue pendant 21 ans ; l’usure du couple après 20 ans de complicité ; la disparition de personnalités déterminantes dans sa formation ; l’affaire Matzneff réveillant une douleur enfantine ; l’apparition des premières marques du vieillissement ; et l’amas de désillusions que l’on traîne avec soi au rythme de l’avancée en âge.

Cette fin tant redoutée de la jeunesse vient attester du passage irrémédiable du temps et conduit à envisager d’enfin accomplir ce que l’on avait, par peur, mis de côté. C’est ainsi que Stéphane Lambert a quitté Bruxelles pour s’installer dans une petite maison au bord d’un bras de Seine près de Giverny. Il raconte quel cheminement l’a conduit à opérer ce changement de cadre de vie. Ce saut dans le vide salutaire allait pourtant provoquer une intense dépression qui avait quelque chose à lui dire.

Avec :

Martin Provost (réalisateur) ;
Colette Provost ;
Lisbeth von Benedek (docteur en psychologie, psychanalyste de formation jungienne, ayant enseigné la psychologie clinique et l’introduction à la psychanalyse à l’Université Paris XIII)

Et les voix de Micheline Presle et Claude Régy (archives personnelles)

Lectures : Olivier Martinaud
Prise de son : Thibaut Nascimben, Fabien Capel
Mixage : Régis Nicolas

Coordination L’Expérience : Aurélie Charon, Inès Dupeyron

Les textes lus par Olivier Martinaud sont extraits du carnet Se tenir au bord du fleuvede Stéphane Lambert, publié dans la revue Les Moments littéraires (janvier 2021).

Les textes lus par Micheline Presle sont extraits de L’Adieu au paysagede Stéphane Lambert, repris dans le volume Tout est paysage (L’Atelier contemporain, 2021).

Musiques : Morton Feldman, Triadic Memories
                       John Cage, Dream
Chanson : Tout doucement par Bibie

 

21.01.21 – Tout est paysage

Champs de bataille labourés par les obus pendant la Première Guerre mondiale ; régions soufflées et rayées de la carte par la bombe atomique pendant la Seconde ; villes sinistrées par les catastrophes nucléaires et par les changements climatiques aujourd’hui… Notre regard a engrangé assez d’images de destruction pour que s’impose à l’art l’angoisse de l’après-paysage.

Recueil de textes épars unis dès le départ par une même question et réunis ici dans une version remaniée, Tout est paysage examine l’une après l’autre les œuvres de Monet, Twombly, Klee, Tàpies, Mušič, Mondrian, Morandi et Staël, comme autant de réponses possibles : comment, à quel prix, et avec quel profit la peinture de paysage s’est-elle réinventée au fil du XXe siècle, face au spectacle inouï de la destruction de son motif ?

Partant du mot de Dubuffet  « Tout est paysage », Stéphane Lambert, avec cette approche poétique et personnelle de l’art qui fait sa singularité, tire un fil au travers du chaos d’un siècle, et montre comment la création trouve le moyen de composer avec ses propres décombres et de déborder ses limites pour « retenir dans le champ du vivant ce qui est voué à disparaître ».

Format : 16 x 20 cm
Nombre de pages : 112
ISBN : 978-2-85035-013-9
Prix : 20 €

01.21 – revue Boustro

Stéphane Lambert publie le texte Les cendres du rêve américain dans le 9e numéro de la revue littéraire Boustro, animée par Karel Logist et Pascal Leclercq.

Avec des textes de Jean Bastien Tinant, Henri Alain et Olga Mathey, et des illustrations de Benjamin Monti.

06.11.20 – Ecriture première

Dans la foulée d’un précédent ouvrage intitulé Art Poems publié en 2018 dans la même collection, ce recueil est composé de brèves suites consacrées à la création picturale, depuis l’art pariétal jusqu’à la création la plus contemporaine, que ce soit à travers les oeuvres de Mark Tobey, de Lee Ufan, de Gerhard Richter ou encore d’Evi Keller.

La poésie de Stéphane Lambert demeure parole d’ouverture et plus particulièrement encore lorsqu’il s’attarde à la création picturale appréhendée comme avènement d’un événement.

La Lettre Volée – Collection « Poiesis »
210 x 140 mm, 104 p
ISBN: 9782873175610
17,00

Tirage de tête de 25 exemplaires accompagnés de gravures orignales d’Evi Keller (en souscription)

16.10.20-16.01.21 – expo Tobey galerie Jeanne Bucher Jaeger

TOBEY or not to be ?

A l’occasion des 130 ans de la naissance de Mark Tobey (1890 – 1976), l’exposition propose un regard croisé entre la galerie historique de l’artiste en Europe (la Galerie Jeanne Bucher Jaeger), une collection particulière française (la Collection de Bueil & Ract-Madoux) et une institution muséale (le mnam / cci Centre Pompidou). Cette exposition est accompagnée d’un catalogue édité par Gallimard, avec la contribution de Laurence Bertrand Dorléac, Cécile Debray, Dr. David Anfam, Etienne Klein, Stéphane Lambert et Thomas Schlesser.

Cette exposition monographique, non commerciale, présente une quarantaine d’œuvres essentielles de l’artiste, au cours de trente années de création, de 1940 à 1970. La première exposition importante en France depuis celle qui lui fut dédiée en 1961 – il y a près de 60 ans – au Musée des Arts décoratifs.
L’exposition voyagera ensuite en Europe, à Lisbonne en 2021, puis à Venise en 2022.

La reconnaissance internationale de Tobey s’est construite de son vivant, principalement en Europe, où se déroula, à la galerie Jeanne Bucher en 1955, sa première exposition personnelle ; il fut exposé à la Tate Gallery Londres en 1956 dans l’exposition American painting avec Kline, De Kooning, Motherwell, Pollock, Rothko et Clyfford Still ; il fut le second américain, après Whistler, à obtenir le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1958. Sa première exposition dans une institution française fut au Musée des Arts Décoratifs à Paris en 1961. Son installation à Bâle au début des années 1960 fut facilitée par le soutien actif d’Ernst Beyeler. Mark Tobey bénéficiera d’une retrospective au MoMA de New-York en 1962, puis en 1976.
L’artiste discret (…) , surnommé le « sage de Seattle », est entouré insensiblement et progressivement d’une aura d’exception, celle d’un fondateur de la modernité, d’un artiste mystique mais aussi d’un penseur de l’abstraction dont les œuvres sont rares, intimes, denses et profondes (Cécile Debray).

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses institutions internationales prestigieuses : Centre Pompidou, Paris, Fondation Beyeler, Bâle, Kunstmuseum, Bâle, Guggenheim, New York, The Metropolitan Museum of Art, New York, The Museum of Modern Art, New-York, Addison Gallery of American Art, Andover, Massachusetts, The Art Institute of Chicago, the Whitney Museum, Tate London…

Le titre TOBEY or not to be ? fait référence aux racines anglaises de Mark Tobey, par la voix de Shakespeare, à sa quête existentielle, au questionnement propre lié à sa démarche artistique, philosophique et spirituelle, et enfin il souligne l’importance de Tobey, de nos jours, en incarnant le « to be ». Être. Qu’est ce qu’Être à l’époque contemporaine ?

Galerie Jeanne Bucher Jaeger – Espace Marais

13.10.20-10.01.21 – expo Spilliaert Orsay

Léon Spilliaert (1881-1946). Lumière et solitude

« L’exposition d’un peintre inclassable, cela ne se rate pas ! » Harry Bellet, Le Monde

Léon Spilliaert est l’homme des solitudes inquiétantes, des perspectives infinies. Entre interrogations métaphysiques et culture flamande, il surprend, déroute par des oeuvres inclassables, inventant un symbolisme de la nuit intérieure qui marquera l’art belge.

Il se nourrit des oeuvres picturales d’Odilon Redon ou James Ensor mais aussi des écrits d’Emile Verhaeren et Maurice Maeterlinck. Toutefois, s’il subit l’influence du symbolisme fin de siècle, son oeuvre s’étend au-delà. Ses visages hallucinés flirtent avec l’expressionnisme ; ses paysages épurés semblent annoncer le minimalisme.

L’exposition, la première en France depuis près de 40 ans, se concentrera sur les années 1900 à 1919, les plus intenses de Spilliaert, et présentera ses oeuvres les plus radicales.

Commissaires

Leïla Jarbouai, conservatrice arts graphiques au musée d’Orsay
Anne Adriaens-Pannier, attachée scientifique aux Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles

L’exposition a été présentée à la Royal Academy à Londres du 19 février au 12 septembre 2020.

Musée d’Orsay.