13.07.24 – librairie Le Bleuet

A l’occasion du vernissage de l’exposition de Lucas de Staël (petit-fils de Nicolas de Staël), Stéphane Lambert présentera sa monographie Nicolas de Staël. La peinture comme un feu (éditions Gallimard) le samedi 13 juillet 2024 à 18h à la librairie Le Bleuet à Banon.

A 17h, venez découvrir la nouvelle exposition du Bleuet par Lucas de Staël artiste/designer qui expose ses monotypes en noir et blanc, réalisés sur presse de taille douce des années 50 dans son atelier à Ménerbes :

« Ses sujets d’expressions sont la montagne, le minéral et les grands espaces, guidés par l’énergie de périples aux sommets, dans l’angle traversant de la mi-ombre. Il présente des rêves contemplatifs, d’intuitions de masses et de transparences, en jouant avec le flou et le net. C’est une interprétation de lieux vécus ou de lieux prémonitoires, poussée par un profond sentiment de liberté. Comme une balade de l’inconscient, l’instant d’une intention couchée sur le papier. Cette encre noire universelle et complexe est une contrainte et une solution à la fois, une évidence qui rassure. Du calme noir profond mais houleux guide ses envies vers l’imaginaire. Le geste est rythmé par une musique interne, tout le corps participe à l’élan de l’encre noire envahissant le support. C’est une invitation à partager le temps d’un voyage solitaire. »

A 18h, rencontre autour de Nicolas de Staël avec son fils Gustave, son petit fils Lucas et l’écrivain Stéphane Lambert, auteur de Nicolas de Staël, la peinture comme un feu (Gallimard 2023) dans le prolongement de la grande rétrospective du Musée d’Art Moderne de Paris. Au programme : échanges autour de la vie et de l’œuvre du grand peintre en Provence, de sa création picturale décisive et de sa radicalité. 

Pot et buffet partagé à l’issue de la rencontre : apportez un salé ou un sucré, le Bleuet offre les boissons.

Pour plus d’informations.

16.03.24 – librairie Maison CFC

Nicolas De Staël : La peinture comme un feu | Vincent Van Gogh : L’éternel sous l’éphémère

Les Rencontres du samedi | Peinture

Le samedi 16 mars 2024 à 12h
À la librairie de la Maison CFC (place des Martyrs à Bruxelles)
P.A.F. : 5€

Une rencontre avec Stéphane Lambert, écrivain, menée par
Joaquim Hernandez-Dispaux, Docteur en philosophie.

« On fonctionne comme on peut. Et moi j’ai besoin pour me renouveler, pour me développer, de fonctionner toujours différemment d’une chose à l’autre, sans esthétique a priori… Ce qui importe c’est que ce soit juste. » Cette formule que Nicolas de Staël couche sur le papier dans une lettre de janvier 1955, deux mois avant de se donner la mort à Antibes, synthétise le principe qui a guidé sa trajectoire. Guidé par un puissant instinct et une vive aspiration spirituelle, il a su transformer les coups de l’adversité en ressort de créativité.

« L’idée de vouloir devenir artiste n’est pas une mauvaise idée, car quand on a en soi de l’ardeur et de l’âme, on ne peut les ensevelir dans un étouffoir ; on préfère brûler qu’étouffer. » (Vincent Van Gogh)

Stéphane Lambert a consacré de nombreux livres à différents artistes : Monet, Rothko, Klee, Goya, Nicolas de Staël, Van Gogh… Dans chacun de ceux-ci, il éclaire la quête spirituelle d’une vie en laquelle chacun peut reconnaître ses plus essentiels questionnements.

Nicolas de Staël, la peinture comme un feu est édité par Gallimard.
Vincent Van Gogh, l’éternel sous l’éphémère est édité par Arléa/collection La rencontre.


© Photo : Détails Sicile, 1954, Nicolas de Staël, Musée de Grenoble

02.02.24 – ni se nommer – nouveau recueil de poésie

Depuis Art Poems, Stéphane Lambert nourrit sa poésie de sa fréquentation des oeuvres d’art, convaincu que s’y jouent à échelle réduite les grands enjeux de l’être. Sensible à la temporalité parallèle à laquelle donne accès la création, il rapproche la genèse et la forme de l’écriture poétique de celles de l’image peinte, sans les substituer l’une à l’autre. A partir de ses émotions esthétiques, il éprouve et traduit la profondeur du regard en faisant résonner le bouleversement provoqué par la confrontation à la polysémie des oeuvres – leur portée indéterminée. 
Dans ce nouveau recueil, il élargit le spectre de la création à des questionnements cosmogoniques qui, à leur tour, se fondent dans la plasticité du geste artistique.

« Du bout des lèvres, Stéphane Lambert tire [… ] de ses expériences esthétiques, des idées sur le temps ; sur les cycles ; sur les territoires totalement neufs ou inédits, où débarque l’esprit. Du bout des lèvres, ses poèmes disent combien nos corps, nos esprits, sont littéralement mobilisés, ébranlés, à force de contempler les ruines, les restes de fresques antiques, par exemple, les matières quasi minérales laissées par des traits, des traces de couleurs. 
Du bout des lèvres, Stéphane Lambert nous incite à y aller voir de plus près. De tenter nous aussi l’expérience, en somme. D’aller voir ce qu’on peut, nous autres, humains humaines, corsetés dans nos corps, en tirer. Ce n’est pas rien. C’est superbement ambitieux. Superbement littéraire. » Vincent Tholomé à propos d’Art Poems.

éditions La Lettre volée