L’Apocalypse heureuse

PRIX VICTOR ROSSEL 2022

« Bienheureuses et bienheureux seront celles et ceux qui séjourneront, avec Stéphane Lambert, dans l’oeil tranquille du cyclone. »

(Pierre Maury, Le Soir ***)

« Le seul exorcisme : l’écriture.
Et l’exorciste d’avoir jeté sur nous le sortilège d’un style, tout en vérité et en pudeur. »

(Sean Rose, Livres Hebdo)

« Une sorte d’élégie en prose d’une incontestable élégance. »

(A.Lec. et A.K. – magazine des bibliothèques Les Notes)

« Stéphane Lambert pourrait être un énième auteur de plus à nous raconter l’abus dont il a été victime enfant. Mais si lui se sauve du traumatisme en écrivant, il parvient aussi à nous entraîner, nous qui le lisons, vers la lumière. Et si le chemin est âpre, eh bien c’est beau, c’est fort, c’est important. C’est à lire vraiment. »

(coup de coeur de la libraire Deborah Danblon dans La Librairie francophone sur France Inter)

« La question de l’intime et celle du processus de création convergent toujours chez Stéphane Lambert. Qu’il évoque ses morts (Mes morts, Le Grand Miroir, 2007), sa réalité corporelle (Mon corps mis à nu, Les Impressions nouvelles, 2013) ou la vie et l’oeuvre d’artistes comme Beckett, Hawthorne, Melville, Rothko, de Staël, Goya, Spilliaert, ou Klee (tous chez Arléa), ce qui le requiert tient à ce qu’il reconnaît chez eux d’une façon de donner à voir ce qui gît hors de la clarté, d’ouvrir des labours vifs dans ce qui était censé les abattre ou les égarer. À une manière aussi de voyager sans arriver, d’exprimer l’exigence muette mais impérieuse d’une expérience secrète. Une absence d’apaisement, un climat que l’on retrouve dès les premières lignes de L’Apocalypse heureuse, un livre qui dans sa forme et dans la vision de l’écriture qu’il déploie, cherche le chemin d’une paix libératrice. »

(Richard Blin, Le Matricule des anges)

« Ce sont des pages stupéfiantes, limpides et furieuses telles un torrent où se reflète un soleil ardent, la langue de la quête […] et une confiance nouvelle. Un récit si juste et si frémissant […] qu’on conseillerait à chaque personne en « crise » avec son âge, quel qu’il soit. »

(Jacques Lindecker, L’Alsace)

« Une méditation sensible et intelligente. »

(Christilla Pellé-Douël, Psychologies Magazine)

« Une intense émotion se dégage à la lecture de cette révélation, qui dénote chez Lambert un incontestable talent. »

(A.-M.M., La Marseillaise)

« Lambert démontre avec brio ce que l’on peut faire de la colère lorsqu’elle se transforme en énergie salutaire, et livre un texte très fort, jamais glauque – le parti pris de l’auteur étant de raconter les dommages collatéraux du viol, pas le viol. Traversé par la lumière (celle de l’espoir, celle de la Grèce), le récit, exploration des plaies d’un homme, est aussi une micro-saga familiale ponctuée d’incompréhension, de déchirements, de cris et de violence […] Le texte dévoilant le tabou du foyer qui n’est pas toujours un lieu qui protège. »

(Sébastien Ministru, Moustique)

Sébastien Ministru a par ailleurs fait un compte rendu du livre dans l’émission Entrez sans frapper sur la Première/RTBF.

« Cet effort de formulation, à chaque instant, à chaque phrase, donne tout son prix à L’Apocalypse heureuse, livre affrontant des démons dans l’espoir de les dissoudre afin d’ouvrir des perspectives de vie nouvelle dans un monde se défaisant de toutes parts. »

(Fabien Ribéry, L’Intervalle blog)

« [Stéphane Lambert] finit par atteindre à une apaisante sérénité. Celle même qui lui a permis de nous offrir, écrit d’une plume tour à tour cruelle et poétique, le récit de la fin « heureuse » de « l’apocalypse » qui aurait pu le dévaster. »

(Jacques Franck, La Libre Belgique ***)

« Consultant un thérapeute dans l’immeuble même où il fut abusé enfant par un ami de ses parents […], Stéphane Lambert entreprend de démêler les fils de son histoire. Il ne s’agit pas de raconter la relation en question (sujet de son premier livre),mais de retrouver le moment où celle-ci a entraîné silence et honte, dérèglement de la communication entre ses parents et lui. L’enjeu de l’écriture est d’empêcher que le passé, notamment le divorce de ses parents, continue de dicter sa loi. »

(Claire Devarrieux, Libération)

« Avec L’Apocalypse heureuse […] Stéphane Lambert remonte le fil de l’histoire personnelle, où se rencontrent la liquidation d’un traumatisme d’enfance et la recherche d’une paix avec soi-même, confronté à la mort du père. Un récit sensible du retour à soi, une confession qui mêle la surprise de se découvrir et les coïncidences de ce qui se joue dans l’ombre de nous-mêmes, dans cette intériorité émue et qui parfois nous échappe. […] Le texte de Lambert s’organise ainsi comme une recherche de cette décharge dans et par l’écriture, non pas comme la simple confession cathartique mais plutôt comme l’enquête de soi, une manière de dénouer, de défaire ce qui, précisément, s’était emmêlé […] Car relire sa vie c’est aussi relier, et ouvrir à une cartographie de soi où la recherche du sens et de la cohérence devient l’opportunité d’en finir avec les chemins involontaires – en conscience – et d’oeuvrer à sa propre issue. »

(Rodolphe Pérez, Zone Critique)

« L’écriture de Stéphane Lambert a la vertu de clarifier si bien que l’histoire la plus malheureuse ne produit aucun effet de pitié, aucun ressassement dramatique […] mais au contraire révèle d’emblée ce qu’il faut d’exigence et d’humilité pour affronter le passé et ses démons. Nous sommes dans la lignée des penseurs introspectifs qui ont regardé et qui ont écrit. […] Stéphane Lambert a adopté le registre des confessions, du juste, du vrai et de l’intime. […] Stéphane Lambert a beau dire qu’il fuit, qu’il essaie de vaincre ses « empêchements » et ses peurs, dans le même temps, il se dégage et aspire à ce que j’appelle « la vie haute ». Quelque chose d’intensément lumineux brille en lui et, de fait, dans l’écriture : sa fureur et sa joie de vivre mais aussi une quiétude logée au fond de lui-même, qu’il fait remonter à la surface. Le cheminement spirituel s’incarne grâce à l’écriture et, modestement, humblement, gagne l’espace d’un monde recomposé. »

(Valérie Rossignol, Revue des deux Mondes)

« Depuis des années déjà, Stéphane Lambert invente une manière spéciale de parler de la peinture. Comment s’étonner que, dans ce livre où il annonce revenir « sur les dégâts occasionnés par le silence de [ses] parents et leur séparation », il inaugure une manière spéciale de parler de soi ? […] Chez Lambert, tout est, d’emblée, métaphysique. Et la vision de l’écriture qu’il déploie ici présente de saisissantes parentés avec celle qu’ailleurs il explique avoir de la peinture. »

(le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne)

« Bâtir sur le gâchis. Évacuer le chagrin. Me réapproprier ce que j’ai vécu, et qui m’appartient, écrit celui qui au fil des pages met en perspective les épisodes douloureux de l’enfance et de l’adolescence, les entrecoupant des cercles vicieux du doute et du questionnement. Des spirales qui pourraient conduire à l’effondrement – à l’image du monde contemporain – si l’écriture n’était pas libératrice. Témoignage de retrouvailles avec son père alors en fin de vie, nous menant des rivages bleus d’une île grecque au couloir d’un hôpital wallon, en passant par le quartier bruxellois de l’infâme, l’ouvrage à la langue délicate tend vers la lumière même si la route fut ténébreuse. »

(N.N., Focus Vif)

« Un livre bouleversant. […] L’Apocalypse heureuse est toutefois davantage qu’un récit dénonçant des actes pédophiles. C’est une analyse lucide et douloureuse des conséquences qu’ont eus les compromis parentaux. […] Une réflexion sur l’origine des peurs qui barrent votre route. Une introspection sur le pouvoir de la beauté. […] Ce cheminement vers une paix libératrice, d’une honnêteté totale, bouleverse le lecteur qui y est invité sans qu’il ne soit fait de lui un voyeur ou un arbitre. »

(Lucie Cauwe, blog LU cie & co)

« Cette construction kaléidoscopique, où des fragments épars finissent par former une image cohérente, donne au récit une unité et une solidité peu communes. »

(Jean-Claude Bologne, blog de lectures)

« Un beau texte ! »

(Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants)

« Un texte vibrant de sincérité… un prix amplement mérité. »

(Michel Paquot, L’Avenir)

« Pas question ici de se lamenter pour décrocher le statut si convoité de victime, mais de trouver les mots justes… »

(Claude Arnaud, Klara Buda Post)

« Un courage nécessaire… [Le] récit offre à ceux qui souffrent des mots pour apprivoiser le silence. »

(Paloma de Boismorel, Gaël Magazine)

Stéphane Lambert s’est entretenu avec Eddy Caekelberghs dans l’émission Au bout du jour sur La Première/RTBF (écouter l’entretien), avec Pascal Claude dans l’émission Dans quel monde on vit sur La Première/RTBF (écouter l’entretien), avec Pascal Goffaux pour les infos culturelles sur Musiq3/RTBF (écouter l’entretien), avec Aude Terray dans l’émission Points de suspension sur Fréquence Protestante (écouter l’entretien), avec Patrick Léon-Emile dans l’émission Version originale sur Radio Aligre FM, avec David Courier dans l’émission LCR sur BX1, avec Jérôme Colin dans l’émission Entrez sans frapper sur La Première/RTBF (écouter l’entretien), avec Armelle Delmelle dans l’émission Tu m’en liras tant sur RCF (écouter l’entretien).

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