L’isola del silenzio

— Claudio Parmiggiani (1943)

…un entassement pyramidal de livres initialement destinés au pilon, tel un amoncellement d’autant de vies condamnées, s’élevant vers un impossible au-delà, dans une enveloppe aux murs éraillés, replongée dans sa dimension humaine (la cloche déposée sur le sol). La base du temple livresque avait été incendiée, les cendres révélant de la sorte un volcan endormi, poudrière entre ciel et terre où s’activent les hommes.
(extrait de Bruxelles, identités plurielles, Autrement, 2006)