Les Moments littéraires 39

Fin janvier 2018, parution d’un texte inédit de Stéphane Lambert, La Maison qui n’a pas existé, dans le nouveau numéro des Moments littéraires, revue de l’écrit intime, avec un dossier consacré à Boris Cyrulnik.

Extrait :

« Je roule lentement le long du large boulevard de mon enfance. Comme toujours, je ralentis devant le bâtiment rouge de mon école primaire. Derrière la haie, je devine la cour de récréation. Nos jeux, ce monde qui était le nôtre, enclos dans un si petit espace qui nous paraissait si grand. Rien n’existait en dehors. Et surtout pas ce regard que j’étais devenu, qui se posterait là, un jour, dans l’impossible lointain, de l’extérieur… »

04.01.18 – Fraternelle mélancolie

Fraternelle mélancolie

Melville et Hawthorne, une passion

Le 5 août 1850, alors qu’il travaillait à son livre sur la baleine, Herman Melville rencontra Nathaniel Hawthorne, dont le roman La Lettre écarlate venait de connaître un tel succès qu’il l’avait propulsé au rang de plus grand écrivain américain.
Entre les deux hommes allait naître une amitié littéraire aux accents passionnels. Quelque seize mois plus tard, paraîtrait Moby Dick, que Melville dédierait à son nouvel ami.
À cette relation complexe de deux êtres qu’un même fond de mélancolie rapproche et que des tempéraments opposés séparent, Stéphane Lambert entrelace des éléments de vie romanesques, et des interrogations sur la création, la fraternité ou le désir.
Écrire devient alors une autre manière d’aimer.

Arléa – Collection La rencontre
10,00 € – 220 pages
ISBN : 9782363081506

12.10.17 – Die Farben der Nacht

Parution de la traduction allemande du roman Les Couleurs de la nuit.

Traduction d’Anne Begenat-Neuschäfer

Ein junger Belgier geht als Lehrer für französische Sprache und Kultur an die Universität Prag und kehrt nach einem Jahr nach Brüssel zurück. Seine Erfahrungen, seine Erlebnisse, seine Erinnerungen und seine Forschungsintentionen bilden den Inhalt. Sein Vorsatz, eine Arbeit über einen italienischen Maler des Trecento zu schreiben, gibt er am Ende auf. Der Maler Bernardo Daddi, der 1348 an der Pest starb, bildet allerdings den Bezugspunkt für die Reflexionen zu Literatur und Kunst und begleitet Erzähler (und Leser) durch den Roman. Ein autobiografischer Bezug zu Stéphane Lambert ist evident, doch nicht wesentlich für die Aussage des Romans, die kleinen Kunsttafeln des Malers dagegen sind prägend so wie die Zitate vieler Schriftsteller, die sich im Roman verstreut finden.

Shaker-Verlag
19,80 € – 256 Seiten
ISBN-10: 3844029354
ISBN-13: 978-3844029352

04.17 – Belgium Bordelio 2

Un extrait de Chapelle du rien de Stéphane Lambert est repris en bilingue français/néerlandais dans l’anthologie de poésie belge contemporaine Belgium Bordelio 2 publiée conjointement par L’Arbre à Paroles et le Poëziecentrum.

« Il se pourrait bien que l’on n’ait pas besoin d’oeuvre. / Het kan goed zijn dat we geen oeuvre nodig hebben. »
Traduction en néerlandais de Jan H. Mysjkin.

08.10.16 – un texte sur l’architecture

Stéphane Lambert signe le texte Généalogie d’une évidence sur l’immeuble d’habitations Caserne à Mons, oeuvre du bureau d’architectes Matador, qui paraît dans le volume Inventaires #2 présentant les réalisations architecturales les plus marquantes en Belgique francophone entre 2013 et 2016. Lorsque le beau s’inscrit dans le quotidien, lorsque le fonctionnel rejoint l’épure…

Texte bilingue FR/ANGL.

Parallèlement à la publication, une exposition se tient au théâtre de Liège du 8 au 22 octobre.

03.10.16 – un nouveau livre sur Monet

Parution d’un texte inédit, Monet, impressions de l’étang, dans la collection Arléa-Poche.

Giverny. Début du XXe siècle. Alors qu’au loin ont cessé de retentir les bombardements, un vieil artiste scrute opiniâtrement un étang vibrant sous les fluctuations de la lumière. Il a formé le voeu de saisir l’intimité de la matière à travers le motif obsédant des nymphéas. 
Mais une double cataracte menace sa vue, et la création côtoie si souvent le vertige… 
C’est le dernier combat de Monet, qui le mènera à l’apogée de son art. À ses côtés, sa belle-fille, Blanche, peintre elle aussi, et Clemenceau, ami fidèle, alors retiré de la politique, sans qui le projet de l’Orangerie n’aurait jamais vu le jour. 
Stéphane Lambert évoque, par le biais de ce bouleversant trio, les derniers jours de Monet dans la lumière enflammée du jardin de Giverny.

07.01.16 – parution d’Avant Godot

Octobre 1936. Samuel Beckett a trente ans. Il entreprend un étonnant voyage en Allemagne nazie afin de s’y confronter à l’art au moment où le régime évacue des collections publiques les œuvres dites dégénérées. Le 14 février 1937 à Dresde, il note dans un carnet sa prédilection pour un petit tableau de Caspar David Friedrich, Deux hommes contemplant la lune, dont il dira plus tard qu’il est la source d’inspiration d’En attendant Godot.

À partir de cet énigmatique et unique repère, Stéphane Lambert, comme dans ses précédents livres sur Nicolas de Staël ou Mark Rothko, creuse la relation qui peut s’établir entre deux créateurs de disciplines différentes, et nous dit comment un artiste parvient à éclairer sa voie par la grâce d’une rencontre.

Ce nouveau livre inaugurera la nouvelle collection « La rencontre », dirigée par Anne Bourguignon, aux éditions Arléa.

Lire un extrait.

Extraits de presse.

02.04.15 – sortie de « Nicolas de Staël » en poche

En librairie le 2 avril 2015, l’édition de poche de Nicolas de Staël. Le vertige et la foi (Arléa-Poche).

Avec une préface inédite d’Anne de Staël :

« Qu’est-ce que l’admiration ? Quel est ce miroir dans lequel prend forme non se regarder mais se reconnaître ? […] Notre propre vie s’éclaire à ce que nous admirons et qui ne manque pas de nous dépasser. Il arrive que « Les Grands Morts » – ici Staël et Rothko – soient plus vivants que les vivants. »

Revue L’Etrangère – François Muir

La revue de création et d’essai L’Etrangère consacre son 37e numéro à l’oeuvre de François Muir. Une première véritable approche critique de la poésie et de la prose de cet écrivain majeur, encore méconnu, auquel Stéphane Lambert a consacré une monographie : Le jardin, le séisme. Dans les pas de François Muir (éditions La Lettre Volée, 2013).

Avec des contributions de Frédéric Baal, Nathalie Brillant Rannou, Jean-Patrice Courtois, Jacques Izoard, Jack Keguenne, Stéphane Lambert, François Rannou et Pierre-Yves Soucy. Et des textes inédits de François Muir.