Mon Corps mis à nu

Trois étoiles dans Le Soir :

«Stéphane Lambert a du courage, oui. Et du talent.»

(Jean -Claude Vantroyen, Le Soir)

« Stéphane Lambert ne livre pas un témoignage […] Il explore davantage la narration du corps, la perte du désir, dans une écriture lyrique et poétique […] Stéphane Lambert explore sa relation au corps et au désir avec patience, se détournant de la violence de l’expérience pour montrer toute la complexité et la fragilité de la vie sexuelle. Ce n’est pas une écriture de la frustration, ni un déballage outrancier […], mais une approche sensible et fine, une mise à nu du corps et de l’âme. […] Stéphane Lambert donne à penser qu’on peut faire de ce tabou une oeuvre littéraire inédite. »

(Valérie Rossignol, Quinzaines)

« TROIS AUTOPORTRAITS DE LA MATURITE

Dans un récit au titre emprunté à la fois à Baudelaire et à René Crevel, Stéphane Lambert, jeune écrivain belge, auteur d’une quinzaine d’ouvrages, revient sur l’histoire de sa sexualité. Il avait raconté dans un premier texte, Charlot aime Monsieur, son initiation dans sa prime adolescence par un adulte, peu scrupuleux. Cet épisode retrouve sa place dans sa chronologie, puisque c’est l’histoire de son corps qu’il trace ici. Un corps malmené, parfois malade, parfois désirant, parfois totalement heureux, séduisant et épanoui. Au terme des étapes, l’auteur contemple ce corps étendu et apaisé, transformé. Suis-je un autre ? se demande-t-il. Je regarde à nouveau l’entièreté du visage. « Je prononce mon prénom. Aucune écho. Je reste stupéfait devant la dépouille inerte de mes traits. Je suis ce faux-semblant. Ce double qui prend ma place. »
La dernière page réflexive, très fine, très profonde, que Stéphane Lambert consacre à son entreprise autobiographique, « détour nécessaire pour rejoindre l’existence dont on vit écarté », pourrait s’appliquer à Rachid O. et Patrick Autréaux [auteurs d’autres livres évoqués dans l’article], à peine plus âgés que lui… « Ecris comme une riposte au gâchis irréparable. » »

(René de Ceccatty, L’Humanité/Les Lettres françaises)

« Au terme de ce parcours narré d’une plume à la fois hardie et retenue, Stéphane Lambert aura embrassé d’un regard rétrospectif la formation d’un homme à travers les extases et les dégoûts de son corps. « Il y a toujours un peu de testicule au fonds de nos sentiments », disait Diderot. »

(Jacques Franck, La Libre Belgique)

« [Stéphane Lambert] a tout pour mener à bien une enquête sur soi, la motivation, la nécessité même qui le guident ; la sincérité, la spontanéité, puiqu’il laisse échapper un discours longtemps retenu. Il faut ajouter le talent, car ces mots ne sont pas ceux de tout le monde : son approche, sa remémoration, son propos tout entier seront littéraires. »

(Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants)

« Un récit personnel écrit avec une plume d’ange, délicate, fragile. »

(Nicole Debarre, coup de cœur culturel de la rédaction La Première-RTBF)

« Lambert a l’art de la séquence, la merveille de la tournure, le petit trait d’humour un peu désespéré mais irrésistible, le souci de l’expression la plus rigoureuse, la plus crue, la plus exacte possible. »

(David Tong, La Lucarne)

« On se situe à des lieues d’un récit racoleur et vide de sens. »

(Anny Dimelow, Bruxelles News)

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