24.04.18 – Oh les beaux jours (Bruxelles)

Le mardi 24 avril à 19h, à l’issue de la représentation d’Oh les beaux jours, Stéphane Lambert participera à un échange autour de Samuel Beckett avec le metteur en scène Michael Delaunoy et les comédiens Anne-Claire et Philippe Vauchel. Il sera notamment question de son livre Avant Godot qui explore le lien entre le théâtre de Beckett et la peinture de Caspar David Friedrich.
Modération : Cédric Juliens.

Oh les beaux jours
du 17 avril au 9 mai
Rideau de Bruxelles @ Théâtre des Martyrs

10.03.18 – Art Poems

Livre composé de brèves saisies poétiques qui nous parviennent d’oeuvres antiques pour se prolonger au coeur de l’art d’Anish Kapoor, de Mark Rothko, de Cy Twombly et de James Turrell, notamment. L’enjeu de ces suites concerne bien l’art du poème dès lors qu’il se confronte à des oeuvres picturales pour en dégager les signes sensibles les plus manifestes. Poésies et oeuvres picturales participent d’un même monde, et d’une même expérience du monde bien que, nous le savons, selon des modalités formelles toutes différentes. L’auteur subjugue par la rigueur dont il fait preuve, par la précision de ses observations sur le vif et sa compréhension des processus de création comme de l’effet qu’elle produit sur cette plaque sensible qu’est le corps traversé de désirs, toujours sujet à cette versatilité de l’identité qu’il incarne.

La Lettre volée – Collection Poiesis
15 € – 72 pages
ISBN: 978-2-87317-505-4

Les Moments littéraires 39

Fin janvier 2018, parution d’un texte inédit de Stéphane Lambert, La Maison qui n’a pas existé, dans le nouveau numéro des Moments littéraires, revue de l’écrit intime, avec un dossier consacré à Boris Cyrulnik.

Extrait :

« Je roule lentement le long du large boulevard de mon enfance. Comme toujours, je ralentis devant le bâtiment rouge de mon école primaire. Derrière la haie, je devine la cour de récréation. Nos jeux, ce monde qui était le nôtre, enclos dans un si petit espace qui nous paraissait si grand. Rien n’existait en dehors. Et surtout pas ce regard que j’étais devenu, qui se posterait là, un jour, dans l’impossible lointain, de l’extérieur… »